Les organisateurs de ce concours ont récemment lancé l’édition 2020. Une occasion de jeter un regard rétrospectif sur les nombreuses réalisations de nos reines de beauté.
Elles sont belles et éminemment intelligentes. Philanthropes. Elles rivalisent en projets à faire révolutionner le cours de nos vies. Chômage, manque d’esprit entrepreneurial chez les jeunes, planning familial, autonomisation de la gent féminine… aucun mal de la société ne leur fait peur.
Il faut dire qu’elles sont bien outillées pour affronter toutes ces afflictions de notre société. Elles ont toutes moins de 60 kilos. C’est clair qu’avec une silhouette de « Barbie », on est naturellement gavée de potentialités que celles qui ont été gâtées par la nature. « Elle doit être svelte pour pouvoir supporter le poids des responsabilités que le statut de miss implique », explique un membre de l’équipe organisatrice. Pour lui, ce semblant de paradoxe n’est pas explicable facilement car « il relève de la poésie de ce concours ».
Il en va de même pour la taille. 1 mètre 65 est la taille maximale pour être l’ambassadrice de la beauté et la culture burundaises. Un centimètre de plus serait de trop. Bien que le rapport entre la compétence et la taill...