LE JOURNAL.AFRICA
SOCIETE

Qui est mon père ?

Certaines jeunes filles burundaises accouchent et ne font pas enregistrer leurs enfants à l’état-civil, car nés de pères inconnus, ou d’hommes qui refusent de reconnaître l’enfant. Plus tard, ces enfants vivent un calvaire dans une société où ils sont considérés comme « bâtards ». Témoignage d’Anitha.

Je la rencontre chez elle, dans un quartier de la commune urbaine de Mukaza. Fille-mère, Anitha approche la quarantaine. Elle a deux grandes filles. Elle gagne bien sa vie. Tout va bien, mais… Anitha n’a jamais su qui était son père. Chez elle, elles sont au nombre de trois filles, toutes de pères différents. La première a retrouvé son père, un Burundais. La cadette, Anitha, ne l’a pas encore trouvé et la benjamine, elle, a un père blanc. 

Née en à la campagne, Anitha a grandi chez ses grands-parents. À l’école primaire, quand les enseignants lui demandaient le nom de son père, dit-elle, elle mentionnait celui de son grand-père. 

Aujourd’hui, elle se demande qui est son père, où est-il, à quoi ressemble-t-il ? Est-il encore vivant ? Et les membres de la famille ? Où sont-ils ? Visiblement hantée par  cette vie « d’enfant illégitime », Anitha dit avoir, à maintes reprises, posé cette question à sa mère. Telle a été sa réponse : « As-tu manqu�...   

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