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SOCIETE

« Mariée de force, j’ai perdu mon enfance »

Du 25 novembre au 10 décembre de chaque année, le monde entier marque 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Selon les dernières estimations de l’Unicef, 12 millions de mineures sont mariées de force dans le monde chaque année avant l’âge de 18 ans. Au Burundi, bien qu’il n’existe pas de chiffres précis sur le nombre de mariages précoces et forcés, ces derniers restent une réalité. Témoignages.

« J’avais 16 ans quand mon père m’a mariée à un infirmier de 45ans. J’étais à l’école primaire. Depuis ce jour, j’ai perdu mon enfance et je n’ai pas pu continuer mes études. Mon père m’aurait chassée de la maison si j’avais refusé de me marier », raconte Nadia de la commune Kigamba, mère de deux enfants à l’âge de 20 ans. Visiblement, pour elle, c’est comme si certains parents arrachent des fillettes et des adolescentes à leur vie d’enfant et les condamnent à devenir des épouses et des mères à un âge où elles devraient jouer et aller à l’école.Une tragédie absolue.

Pour certains parents, il s’agit d’une « bulle de sécurité »

Certains parents des milieux ruraux donnent en mariage leurs filles mineures contre le versement d’une dot conséquente. D’autres sont incapables de subvenir aux besoins de tous leurs enfants. Donc ils cherchent à marier leurs filles, pour ne plus les avoir à leur charge. C’est ce qu’il s’est...   

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