Ils sont souvent victimes de mauvaise réputation. On leur lance des invectives. Ces vieux garçons sont même accusés, à tort ou à raison, d’être des « coureurs de jupons » instables. Ils témoignent.
Arthur* habite un des quartiers de la zone Ngagara en Mairie de Bujumbura. Il travaille dans une société privée à Bujumbura depuis plus de 20 ans. Il raconte le revers qui compromet sa vie quotidienne. « Je suis un célibataire de plus de 40 ans et je ne compte pas me marier. En famille, on me colle tous les pires surnoms qui existent : Rucamvyaro, Vyigirumusore et bien d’autres encore. Au travail, c’est rare que l’on me donne des responsabilités sérieuses. Je suis qualifié d’irresponsable de renom », confie-t-il avec amertume.
Cette catégorie de personnes se heurte souvent à une liste de questions, d’interrogations posées par l’entourage, la famille ou les amis en couple. Des phrases comme « T’es toujours célibatai...