Ces 12 et 13 novembre 2019, il m’a été donné de rencontrer des personnes de tous les horizons, mais principalement des jeunes, collaborant avec le programme conjoint Menyumenyeshe. Une occasion pour d’intenses échanges, mais aussi et surtout pour une réflexion sur une participation significative des jeunes dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes.
La sexualité est encore taboue dans notre société et j’ai été agréablement surprise d’entendre les changements de mentalité qui s’opèrent ici et là. J’ai pu découvrir diverses initiatives de jeunes pour parler de sexualité un peu plus librement. Ou pour parler de sexualité simplement. Ces changements s’observent aussi bien dans l’éducation, la santé, la communauté, la communication et la recherche. L’intégration des jeunes dans tous ces volets s’avère primordiale. « Tout ce qui est fait pour nous sans nous est contre nous », dit le slogan. En effet, dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, la voix des jeunes est plus qu’essentielle. Les jeunes s’y investissent tant pour les connaissances dont ils ont besoin que pour l’enseignement dont ils peuvent faire bénéficier à leurs pairs.