À la suite d’un appel à rentrer par les ministres burundais et tanzanien de l’Intérieur à l’endroit des Burundais réfugiés en Tanzanie, ils sont plusieurs à craindre un rapatriement forcé. En tête de liste le HCR et certains de ces réfugiés.
Pour rappel, le 25 août, le ministre tanzanien de l’Intérieur, en compagnie de son homologue burundais, ont effectué ensemble une visite au camp de Nduta en Tanzanie et ont appelé les réfugiés à retourner au Burundi, à partir d’octobre :« En accord avec le gouvernement burundais et en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les réfugiés, nous allons entamer le rapatriement de tous les réfugiés burundais le 1er octobre ». Et « en vertu de cet accord, ce sont 2 000 réfugiés qui seront rapatriés chaque semaine, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de réfugiés burundais en Tanzanie », avait annoncé Kangi Lugola, le ministre tanzanien de l’intérieur qui ne manquera pas d’avertir : « Nous allons arrêter tous ceux qui empêchent les réfugiés de ne pas rentrer chez eux. Personne ne doit jouer avec le gouvernement de John Pombe Magufuli. »
Une annonce qui n’a pas été sans irriter certains des réfugiés qui dénoncent un retour forcé: « S’il est vrai que les conditions de vie dans ce camp ne sont pa...