Dans les quartiers comme Nyamugari, Magarama et Yoba de la nouvelle capitale politique du Burundi, l’héroïne coupée connue sous le nom de «boost» est en vogue chez les jeunes. Avec toutes les conséquences qui suivent.
Les jeunes qui consomment cette drogue ont l’âge compris entre 15 et 25ans. Et ils sont plusieurs dizaines pour le seul centre de Gitega. Je m’en suis rendu compte lorsque j’ai visité les quartiers comme Nyamugari, Magarama et Yoba pour un documentaire autour de cette drogue. J’ai aussi appris que beaucoup de ces jeunes consomment ce stupéfiant pour «chercher le bonheur», et qu’ils ne disposent pas d’assez d’informations autour de ce stupéfiant qui détruit leur futur.
Les junkies avec qui j’ai discuté m’ont avoué qu’ils ont commencé par goûter, mais que l’envie de continuer a augmenté progressivement, et aujourd’hui, ils ne peuvent plus s’en passer.
Le désarroi des parents
Je me suis entretenu avec deux parents dont les enfants se sont adonnés à ce stupéfiant. Ils s...