En soirée, alors que certains de ces journalistes avaient déjà annoncé sur les réseaux sociaux leur libération, le directeur de la communication de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Hakim Belouar, a indiqué à l'AFP que plus "aucun journaliste" ne se trouvait "dans les locaux de la police".
Reporters sans frontières (RSF) a fait état d'au moins 15 journalistes interpellés. "Réprimer des journalistes qui ne font que réclamer leur droit à couvrir l'actualité politique de leur pays est inacceptable", a indiqué Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de RSF dans un communiqué.
Les interpellations ont eu lieu au début d'un rassemblement d'une centaine de journalistes des médias algériens -écrits et audiovisuels, publics et privés- visant à dénoncer les pressions subies et les restrictions de couverture "imposées par (leur) hiérarchie" du mouvement de contestation inédit en deux décennies.
Après leur arrestation en fin de matinée, les reporters ont tambouriné contre le...