« Un pas vers la réconciliation nationale qui intervient sur le tard », titre le quotidien Le Pays au Burkina. « Blaise Compaoré est sorti de son mutisme sur sa responsabilité dans l’assassinat de Thomas Sankara, en faisant un étonnant mea culpa, note le journal, à travers un message lu par le porte-parole du gouvernement burkinabè. »
« En faisant publiquement amende honorable, l’ancien président du Faso a voulu se débarrasser du poids de ce passé lugubre », estime Le Pays. « En cette année 2022 voulue par les autorités de la transition comme année de la réconciliation nationale au Burkina, cette démarche de Blaise Compaoré est à saluer, d’autant qu’il ne formule pas de demande d’excuses, qui, d'un point de vue étymologique disculpe et met hors de faute, mais plutôt de pardon, qui prouve qu’il a enfin pris conscience et assume la nature préjudiciable de la sauvagerie que des soldats surexcités avaient exécutée en son nom et pour son compte, le 15 octobre 1987 », conclut Le Pays.
Changement de ton pour L’Observateur