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CULTURE

Culture africaine: les rendez-vous en juin 2022

À Kinshasa, Daoulas, Paris, Marseille, Tunis, Annecy, Hambourg, Saint-Étienne ou Lagos, en salle ou en plein air, voici 15 rendez-vous de la culture africaine à ne pas manquer en ce mois de juin. N’hésitez pas à nous envoyer vos prochains événements culturels « incontournables » à l’adresse [email protected].

Du 2 au 25 juin, le peintre togolais Pierre Segoh expose pour la première fois ses vastes toiles de mondes imaginaires en France. Ses œuvres sont peuplées de têtes zoomorphes, de géants à tête de chien, de crânes à la gueule béante, de voitures et avions…  Né au Togo en 1980, l’artiste vit et travaille aujourd’hui à Lomé. Cette première exposition personnelle en Europe a lieu dans l’espace de la galerie 31 Project à Paris.

L’Abbaye de Daoulas, près de Brest, en France, propose à partir du 3 juin un voyage pour découvrir les cultures religieuses du continent africain : Afrique. Les religions de l’extase. L’exposition cherche à « aborder les religions en Afrique, pour en montrer la pluralité des pratiques ».

Un ensemble rare et historique de dessins peu ou jamais montrés de Frédéric Bruly Bouabré est présenté à partir du 2 juin par la galerie parisienne Magnin-A sous le titre On ne compte pas les étoiles. Réalisées par l’artiste ivoirien entre 1983 et le début des années 2000, ces œuvres font un clin d’œil à l’exposition personnelle actuellement dédiée par le MoMA de New York à l’inventeur de l’écriture bété, une écriture créée pour sauver de l’oubli la culture du peuple bété.

À partir du 2 juin, la 193Gallery à Paris propose DicoKam, une « découverte du lexique artistique de la scène camerounais ». Une sélection de huit jeunes artistes du Cameroun : Marcel Tchopwe, Marcel Tchopwe, Aurélie Djiena, Alida Ymelé, Sesse Elangwe Ngeseli, Arnold Fokam, Beya Gille Gacha, Grâce Dorothée Tong.

Beya Gille Gacha : « Coupe les bras, coupe l’histoire, coupe le pouvoir », dans l’exposition « DicoKam » sur la scène camerounaise, à la 193Gallery.
Beya Gille Gacha : « Coupe les bras, coupe l’histoire, coupe le pouvoir », dans l’exposition « DicoKam » sur la scène camerounaise, à la 193Gallery. LORENZO PIANO - PXL-PHOTO.COM

Jusqu’au 5 juin, le Festival international du graffiti en République démocratique du Congo investit les quartiers populaires de Kinshasa. Sous le parrainage de l’artiste graffeur belgo-marocain Dema Ouno, l’édition 2022 de Kin Graff propose des fresques murales, conférences, ateliers et projections de films sous le thème Paroles aux murs.

Avec 140 massues, le Musée du Quai-Branly à Paris présente pour la première fois une exposition d’envergure sur l’art des massues du Pacifique. Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE

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