L’organe législatif de la transition a adopté hier en session plénière mercredi 11 mai le chronogramme qui doit permettre le retour à l’ordre constitutionnel. C’était attendu, mais le vote a réservé une surprise : la durée de la transition a été revue à la baisse.
Avec notre correspondant à Conakry, Matthias Raynal
Trois votes contre et une abstention. L’écrasante majorité des conseillers réunis pour la session plénière du CNT a finalement opté pour le chronogramme qui leur avait été soumis. À une nuance près. La durée de la transition a été revue légèrement à la baisse : 36 mois au lieu des 39 proposés par le chef de la junte, le lieutenant-colonel Doumbouya.
Voix discordantes
Tour à tour, les rapporteurs des différentes commissions de l’organe législatif de la transition ont décrit les débats qu’ont eus leurs membres plus tôt le matin. Certains auraient voulu sortir plus rapidement de l’état d’exception. D’autres se sont interrogés sur la procédure, la légitimité du CNT à entériner seul le programme de la transition.
Les discussions ont été convoquées à la hâte en tout cas. Dans un communiqué lu à la télévision publique hier soir, le président du CNT annonçait la tenue d’une session plénière ce mercredi en fin d’après-midi. Elle aura duré deux heures à p...