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À la Une: toujours pas de calendrier «acceptable» au Burkina, au Mali et en Guinée

A member of the military preparing the court room before people arrive at the trial of Thomas Sankara in Ouagadougou, Burkina Faso on February 3, 2022 - The trial of 14 men, including a former President Blaise Compaore, over the assassination of the country's revered revolutionary leader Thomas Sankara 34 years before which was temporarily paused after a military coup until the junta re-established the constitution restarting on February 2, 2022. - The pleadings at the trial of the alleged assassins of the former Burkinabè president Thomas Sankara, killed with 12 of his companions during a coup d'etat in 1987, began on Wednesday, the lawyers for the civil party evoking a moment awaited "by victims for 34 years". (Photo by GUY PETERSON / AFP)
 
Les autorités de ces trois pays avaient jusqu'au 25 avril, c'est-à-dire jusqu'à hier, pour montrer leur volonté de rendre au plus vite le pouvoir aux civils, et cela à travers un chronogramme acceptable de transition. C'est l'ultimatum qui avait été fixé à Accra, par la Cédéao, faute de quoi, nous dit Le Pays « de lourdes sanctions économiques et financières s'abattraient sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée. »

« C’est vrai que les anciens présidents burkinabè et guinéen ont été récemment libérés, rapporte Le Pays, mais on peut se demander, à juste titre, si cela suffira à calmer l’ire des dirigeants de la Cédéao et à annuler les sanctions projetées. Rien n’est moins sûr, surtout que les lignes n’ont pas bougé sur la question de la durée de la transition dans les trois pays bannis de la sous-région, malgré la réalité des menaces qui planent sur eux. »

Des menaces ouest-africaines sans vraiment d’effet

Exemple en Guinée, donné par Le Monde Afrique. Depuis le coup d'État le 5 septembre dernier, le colonel Mamadi Doumbouya « n'a toujours rien dit sur l'échéance à laquelle il compte honorer son engagement à rendre le pouvoir à des civils élus. »

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