Il y a tout d’abord la question de l’évacuation des ressortissants africains. The Citizen s’en inquiète par exemple en Afrique du Sud. Il relaie les mots de la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Thandi Modise, expliquant qu’il n’y a pas de projet d’évacuation mis en place car aucune demande officielle n’aurait été formulée pour évacuer d’Ukraine ou de Russie. Or vendredi, le département des Relations internationales et de la Coopération a tout de même « appelé les Sud-Africains bloqués en Ukraine à tenter de partir vers les pays voisins ». Ils seraient quelque 250 sur place, selon les chiffres officiels.
Certains africains malmenés
Et quand ils tentent de le faire, certains d'entre eux rencontrent visiblement des difficultés. « Des étudiants sud-africains et d'autres Africains ont été maltraités à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne », c’est un haut fonctionnaire sud-africain qui l’explique sur Twitter relate The Citizen. « L’ambassadeur sud-africain en Pologne est venu de Varsovie pour s'occuper de l'affaire », peut-on lire et « l'Ambassadeur en Hongrie s'occupe également des Sud-Africains de son côté ».
Mêmes échos au Nigeria d’ailleurs. « Les Nigérians en Ukraine doivent être traités avec dignité », c’est à lire en Une du site du journal Vanguard. Il rapporte ici les mots de la présidence nigériane qui réagissait après la diffusion de vidéos massivement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit que « la police et le personnel de sécurité ukrainiens ont refusé d'autoriser les Nigérians à monter à bord des bus et des trains en direction de la frontière...