Au Soudan, depuis le 25 octobre, 81 personnes sont mortes et les arrestations de civils se sont multipliées lors des rassemblements pour contester le pouvoir militaire. Les militants réclament la libération de leurs camarades, dont un prisonnier devenu un symbole : un jeune homme de 17 ans accusé d'être impliqué dans l'assassinat d'un haut gradé de la police en janvier.
Son nom est désormais scandé dans les manifestations, qui apparaissent ici et là, dans les quartiers populaires des villes soudanaises. Au milieu des pancartes, on brandit son nom, on exige sa libération. Il s’appelle Mohamed Adam et se fait aussi appeler Tupac. C’est un jeune homme de 17 ans, similaire à tant de manifestants qu...