Trois mois après le coup d’Etat mené par le général Abdel Fattah al-Burhan, des arrestations massives se poursuivent de manière arbitraire dans tout le pays. C’est en tout cas ce que dénoncent de nombreux magistrats, procureurs, avocats ou militants qui se rebiffent contre le pouvoir militaire. Mardi après-midi, des associations d’avocats se sont réunies devant le bureau du procureur de la République, exigeant la libération des détenus politiques.
Avec notre correspondant à Khartoum, Eliott Brachet
Plusieurs membres de partis politiques ont récemment été arrêtés. C’est le cas notamment de deux membres du SPLM-Nord, un groupe rebelle signataire des accords de paix de Juba, qui ont été arrêté dimanche et accusés de financer les comités de résistance. Car ce sont bien ces comités de quartier qui sont surtout dans le viseur des autorités en raison du rôle centr...