En Tunisie, 36 heures après du limogeage de son Premier ministre et de la suspension du Parlement, le président Kaïs Saïed a annoncé lundi 26 juillet le limogeage du ministre de la Défense. La démarche présidentielle reçoit des soutiens appuyés dans la classe politique. Ennahdha dénonce toujours de son côté « un coup d'État » et la communauté internationale s'inquiète d'une possible dérive autoritaire.
Avec notre correspondante à Tunis, Lilia Blaise
Après les scènes de liesses dans les rues du pays dimanche soir, de nombreux poids lourds de la politique tunisienne ont apporté leur soutien à la démarche présidentielle ce lundi.
Dans la soirée, le désormais ex-Premier ministre Hichem Mechichi, soutenu par le parti majoritaire au Parlement Ennahdha, a déclaré : « Je m’engage à assurer la passation pacifique de pouvoir comme l’exigent les coutumes de la vie politique en Tunisie. »