L'Afrique du Sud et le Royaume-Uni ont critiqué jeudi 1er juillet la violente répression des manifestations contre la monarchie en Eswatini, le gouvernement de ce petit pays d'Afrique australe accusant des « éléments étrangers » et des « terroristes » de semer le trouble.
La dernière monarchie absolue d'Afrique, anciennement appelée Swaziland, est secouée depuis quelques semaines par des heurts entre policiers et manifestants. Plusieurs personnes ont été tuées et des dizaines de blessés, selon les militants pro-démocratie.
La protestation, qui couvait depuis des semaines, est montée en puissance lundi. Ces derniers jours, des centaines de jeunes en colère ont pillé et brûlé des magasins. « Ces actes ne sont pas le fait d'Eswatiniens, mais de terroristes et de voyous », a argué à la radio nationale le Premier ministre, demandant aux habitants du pays de « ne pas se laisser duper par des éléments étrangers ».
L'accès à internet est limité depuis mardi. Le gouvernement a instauré un couvre-feu et déployé l'armée, officiellement « pour protéger les infrastructures nationales sensibles et faire appliquer...