Le quatrième jour du procès du bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004 a été marqué par une information inédite donnée à la barre par la veuve d'un militaire concernant les boîtes noires des avions utilisés pour le raid.
Le chef d’état-major des armées de l’époque, le général Bentégeat, a affirmé que les boîtes noires des appareils utilisés pour le raid du 6 novembre 2004 « n’ont jamais été récupérées par un militaire français ». Mais lors de la quatrième journée du procès devant la cour d'assises de Paris, Elisabeth Capdeville, veuve de l'adjudant-chef Philippe Capdeville, a pointé une autre piste qu’elle aurait tue depuis 2006, et désigné le général Destremau, ex-commandant du Groupement tactique interarmes de Bouaké (GTIA).
« Ma cliente a expliqué que l’épouse du général Destremau, courant 2006, peu avant son départ du RICM [Régiment d'infanterie chars de marine, ndlr], lui avait déclaré comme ç...