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SÉCURITÉ

Pourquoi Total compte rester au Mozambique

L’organisation de l’État islamique a revendiqué ce lundi 29 mars l’attaque menée dans la région côtière de Cabo Delgado, là où Total est implanté pour exploiter un méga gisement sous-marin de gaz. Cette nouvelle offensive jihadiste remet-elle en cause un projet susceptible de transformer le destin du Mozambique ?
Contacté par RFI, Total dit « faire confiance au gouvernement du Mozambique pour retrouver le contrôle de la zone ». Pas question de renoncer donc, mais le message de la compagnie se fait insistant : il faut absolument que le gouvernement reprenne en main la situation sécuritaire. Le président du pays s'y était engagé auprès du patron de Total, Patrick Pouyanné, venu le rencontrer en janvier. Pour le moment, c'est un échec complet selon le consultant Philippe Sébille-Lopez. D'après lui, l’armée n’est pas à la hauteur et les sociétés privées russes ou sud-africaines qui se succèdent sur place « ne servent à rien ».
Ramener la paix dans la région prendra du temps
Non pas des mois, mais plutôt des années. Un délai qui en vaut la chandelle pour Total, l'opérateur du projet. L'extension du GNL, dont il est déjà le deuxième opérateur privé mondial, fait partie de sa stratégie pour diminuer son empreinte carbone. Pour le Mozambique, c’est un projet indispensable. Au moment de la découverte du gisement, ...   

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