Au Congo-Brazzaville la présidentielle a lieu le 21 mars. Mais les forces de défense et de sécurité sont convoquées aux urnes ce mercredi 17 mars. Il s’agit d’un vote par anticipation et une première expérience que le pays tente. Pour les autorités ce vote doit permettre de gagner en temps, car la force publique ne s’occupera plus que la sécurisation du scrutin le jour J. L’opposition et la société civile y voient plutôt une occasion créée pour frauder.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
Selon la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), le nombre de votants au sein de la force publique est estimé entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs.
Au moins 131 bureaux seront ouverts ce mercredi entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays.
« Ce vote anticipé est juste une application de la loi qui stipule que la force publique vote en premier lieu. Ca permet de gagner certainement en temps », a indiqué une source à la CNEI pour justifier la démarche. Elle a précisé que le dépouillement et la com...