Au Niger, la tension politique reste encore vive, alors que le pays attend le jugement de la Cour suprême sur la validité des résultats provisoires de l’élection présidentielle. La semaine dernière, le procureur de la République a annoncé qu’environ 350 personnes allaient être poursuivies pour leur rôle dans les violences de la crise post-électorale. D’après leurs avocats, certaines de ces personnes ont été arrêtées pour des données diffusées sur les réseaux sociaux. Internet avait été suspendu pendant dix jours, après l’annonce des résultats provisoires. Et malgré le retour de la connexion, certains Nigériens restent discrets sur les réseaux sociaux, car ils redoutent de tomber sous le coup de la loi de lutte contre la cybercriminalité.
Avec notre envoyée spéciale à Niamey, Gaëlle Laleix
Au fond d’un café, un petit groupe de jeunes discutent. Cette ét...