Les évêques catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) se montrent encore critiques du pouvoir, et ce même après la reconfiguration politique en cours et l’éviction des pro-Kabila de la tête des institutions politiques. Dans leur premier message de l’année, lundi, les prélats ont salué l’avènement de nouvelles autorités, même si le processus de cette configuration est émaillé de soupçons de corruption des élus et d'accusations des violations des textes réglementaires.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Les évêques ont toujours suivi la situation politique de près en RDC, un pays à prédominance chrétienne. Ils dénonçaient déjà « l’inefficacité » de la coalition entre Félix Tshisekedi (Cach) et Joseph Kabila (FCC). En ce début de semaine, dans leur message délivré par leur porte-parole, l’abbé Donatien N’shole, ils sont restés sur leurs gardes.
« Ces changements ont été opérés dans une atmosphère de tension et de manière à se po...