Les réactions se multiplient après l’enquête de RFI sur l'assassinat des militants des droits de l'homme, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Deux policiers ont témoigné à visage découvert et ont avoué y avoir participé sur ordre. Suite à ces révélations, des organisations de défense des droits de l'homme demandent la réouverture de l’affaire.
La Fédération internationale pour les droits de l'homme, la Ligue des électeurs, le Groupe Lotus, l'Asadho et la Voix des Sans Voix appellent à la réouverture de ce dossier. Selon Paul Nsapu de la FIDH, les révélations faites par deux policiers en exil, membres du commando qui avait exécuté Floribert Chebeya et Fidèle Bazana donnent une autre dimension à l'affaire.
« Elles constituent assurément de nouveaux éléments, qui devraient inciter les autorités à réouvrir le dossier dans des conditions qui puissent permettre, enfin, l'ensemble des responsables...»
Rostin Manketa, directeur exécutif de la Voix des Sans Voix, l'ONG à laquelle appertenait Chebeya, plaide, lui, pour la sécurisation du site supposé héberger la tombe anonyme de Fidèle Bazana.« Aux autorités congolaises ainsi qu'au ...