En Centrafrique, cela fait plus d’un mois que les motos-taxis sont interdits de circuler pour raisons de sécurité, selon les autorités. Elles soupçonnaient certains chauffeurs de transporter les rebelles qui ont tenté mi-janvier d'attaquer Bangui. Résultats pour les 38 000 motos-taxis de Bangui, le quotidien rime avec galère et débrouillardise.
Avec notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice
Une boîte de conserve à la main en guise de cagnotte, Abu Hassan, 20 ans, interpelle les chauffeurs aux abords d’un carrefour agité de Bangui pour récolter un peu d’argent : « Depuis qu’on m’a interdit de travailler comme moto-taxi, c’est vraiment devenu difficile. »