Mercredi, dans le village enclavé d'Amparibolana, à environ 150 kilomètres au nord d’Antananarivo, la population s'en est prise à deux gendarmes et deux gardes forestiers venus interpeller des suspects de défrichement dans une zone boisée protégée. Dans un communiqué publié dimanche 24 janvier, la Commission nationale indépendante des droits de l'homme a appelé « au calme afin de restaurer une atmosphère apaisée ».
Avec notre correspondante à Antananarivo, Laetitia Bezain
Culture sur brûlis et coupes d'arbres. Depuis des mois, cette aire protégée aux alentours du village d'Amparibolana fait l'objet d'un défrichement intensif et d'un trafic de ressources, explique le directeur régional de l'environnement et du développement durable de l'Alaotra Mangoro, Marc Rajaonarivo.
La fertilité des sols forestiers attire les villageois. « Ils cultivent du maïs et des haricots. Ce sont des gens pauvres. Mais derrière eux, il y a des exploitants qui les encouragent à couper des arbres, puis la p...