Ce devait être le baroud d’honneur du Sénat à Madagascar, hier, lundi 18 janvier. Il n’en a rien été. À la veille de la fin de leur mandat, les sénateurs ont présenté quatre rapports d’enquêtes parlementaires. Des enquêtes, lancées fin novembre, portant sur des thématiques très diverses : l’importation illégale d’armes de guerre sur l’île, les anomalies dans les listes électorales, la grande évasion de la prison de Farafangana en août dernier, mais aussi la gestion des fonds Covid-19.
De notre correspondante à Antananarivo, Sarah Tétaud
Si des révélations étaient attendues, les rapports se sont contentés de souligner un manque de transparence de l’administration malgache dans ces affaires, déjà maintes fois pointées du doigt par la société civile et les médias sans apporter de nouveaux éléments.
Ils voulaient apporter plus de transparence et d’éclaircissements sur certains dossiers chauds de ces deux années passées sous le régime d’un président de la république issu d’une autre couleur politique que la leur, montrer qu’ils remplissaient leur rôle de contrôle de l’action du gouvernement et terminer, disaient-ils, « leur mandat en beauté ».