Une étape judiciaire importante dans l'enquête sur l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, considéré comme déclencheur du génocide de 1994 au Rwanda. La cour d'appel de Paris doit dire ce vendredi 3 juillet si elle confirme ou non le non-lieu prononcé fin 2018 pour sept Rwandais, proches du camp de Paul Kagame, mis en examen dans cette procédure de plus de 20 ans.
Une information judiciaire pour « assassinats et complicités en relation avec une entreprise terroriste » avait été ouverte en France en 1998, suite à une plainte déposée par des familles de l'équipage français.
En décembre 2018, les juges d'instruction avaient expliqué leur décision de classer la procédure en soulignant « l'absence d'éléments matériels indiscutables » et le caractère « largement contradictoires ou non vérifiables » des témoignages. Les proches des victimes de l'attentat avaient alors fait appel de ce non-lieu.
En janvier dernier, devant la chambre de l'instruction, leurs avocats avaient plaidé que le dossier était assez solide en l'état pour justifier un procès, ou qu'à défaut, ...