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JUSTICE

Procès Bouaké: des déceptions face aux questions sans réponses pour les parties civiles

Le procès du bombardement de Bouaké touche à sa fin. Après les auditions des ministres de l’époque en début de semaine, les avocats des quelque 80 parties civiles – survivants et proches des victimes – ont plaidé à leur tour mercredi 14 avril. S’ils ont analysé différemment les errements du gouvernement français de l’époque, ils ont tous appelé à la condamnation des trois accusés : Yury Sushkin, mercrenaire biélorusse, et Ange Gnanduillet et Patrice Ouei, deux officiers ivoiriens. Trois accusés jugés en leur absence.
« Nous n’avons aucun doute sur leur culpabilité. » : Me Guillaume Fourier a résumé, avec ces mots, le sentiment des avocats des parties civiles du procès Bouaké à Paris. Selon Me Lionel Béthune de Moro, « il s'agit d'une action délibérée et concertée ». En conséquence, Me Fourier a appelé à une « condamnation exemplaire » des accusés, pour permettre « un apaisement » des parties civiles.

« Ce n'est pas simplement la France qui est touchée. Ce sont d'abord et principalement nos soldats, nos familles, des veuves qui pleurent, des familles qui vivent encore avec des grands blessés. Si on ne doit pas sanctionner ce type d'agissements criminels (...) par la plus grande fermeté, c'est à ne rien y comprendre. »

Me Guillaume Fourier, avocat d'une des victimes du bombardement de Bouaké

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