L’ONU estime à près de 150 000 le nombre de Libyens qui ont dû fuir leur maison depuis l’offensive de Khalifa Haftar le 4 avril 2019. Environ un tiers a trouvé refuge dans le centre-ville de Tripoli et les municipalités aux alentours, comme Tajoura, à l’est de la capitale libyenne. Une cinquantaine de familles ont été relogées dans des baraquements d’un chantier à l’abandon, sans eau potable. Neuf mois après le début du conflit, leur situation n’a pas changé, provoquant une montée de l’exaspération.
Pendant que des enfants s’amusent à se courir après entre les maisons préfabriq...