En Guinée, une nouvelle manifestation baptisée « marche de l’ultimatum » s’est déroulée sans incidents, ce lundi 6 janvier, contre le projet de réforme de la Constitution qui pourrait ouvrir la voie à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.
Pour la septième fois depuis le début du mouvement à la mi-octobre, les rues de Conakry se sont colorées de rouge à l’appel du Front national de défense de la Constitution (FNDC) qui regroupe l’essentiel de la société civile et de l’opposition politique.
Après bientôt trois mois de contestation, les opposants au projet de nouvelle Constitution, moins nombreux qu’aux premières heures, comptent changer de stratégie. Cette marche, disent-ils, sera la dernière du genre.
« La marche de l’ultimatum, c’est parce que nous avons beaucoup marché dans ce pays pour dire à M. Alpha Condé qu’on ne veut pas sa Constitution, une Constitution taillée sur mesure que l’on ne veut pas. Nous demandons la libération d’Elie Kamano, sans conditions. Nous n’accepterons plus qu’on nous cloître sur un itinéraire. Nous allons sortir sur l’ensemble du territoire du pays pour exprimer notre ras-le-bol », a déclaré Mamadou Diallo, militant du FNDC.
Le chanteur et homme politique Elie Kamano, membre du...