C’est dans colère, les cris et les querelles que la session parlementaire a été clôturée le 31 décembre à Moroni. Sans l'insertion à l'ordre du jour de leur loi d'amnistie, les députés d’opposition qui avaient proposé ce projet de loi visant principalement à éviter les emprisonnements arbitraires dont les opposants politiques, en l’occurrence, peuvent être victimes, ont haussé le ton. Ils ont accusé l’exécutif et en particulier le ministre de l’Intérieur de s’être immiscé dans les prérogatives de l’Assemblée nationale avant de chasser les membres du gouvernement de l’hémicycle.
Au cœur du désaccord la nouvelle loi d’amnistie, mais aussi la traditionnelle lo...