Au Burkina Faso, l’activiste franco-béninois a été reconnu coupable d’outrage à des chefs de d'État, après trois heures de procès. Interpellé le 21 décembre dernier, il était accusé d’avoir proféré des injures à l’encontre des présidents burkinabè, ivoirien, nigérien et français. Mais pour Kémi Séba, ce procès était encore une preuve que les dirigeants africains reçoivent des ordres de la France.
Kémi Séba écope de deux mois de prison avec sursis et d’une amende de 200 000 francs CFA. Selon le procureur, ce n’est pas le combat de Kémi Séba qui est remis en cause,