C’était un 6 novembre, il y a quinz ans. Deux avions Sukoi de l’armée ivoirienne bombardaient le camp français de Bouaké en Côte d’Ivoire. Une attaque qui provoque la mort de neuf militaires français et d’un civil américain, trente-huit autres soldats seront blessés. En représailles, l’armée française détruit l’aviation ivoirienne. Ces évènements entraîneront de fortes tensions entre Paris et Abidjan. Quinze ans après, le rôle des autorités françaises de l’époque apparaît pour le moins nébuleux et si un procès doit se tenir au printemps prochain, les véritables responsables pourraient bien passer entre les mailles de la justice.
Le procès prévu au print...