Alors que la CPS, la Cour spéciale chargée de juger les crimes contre l'humanité commis en Centrafrique, débute ses travaux, la société civile craint que les principaux responsables de massacres n'échappent à une condamnation.
Huit mois après son inauguration, la CPS, la Cour pénale spéciale chargée de juger les graves violations des droits humains commises en Centrafrique depuis 2003, annonçait la semaine dernière qu'elle était en train d'instruire trois dossiers qui pourraient déboucher sur des procès d'ici la fin de l'année prochaine.
La CPS ne donne pas de détails sur ces affaires, mais la société civile centrafricaine ne cache pas sa crainte de voir poursuivre uniquement des « seconds couteaux ». La CPS se veut équilibrée...