C’était le 16e vendredi de contestation populaire et la première manifestation depuis l’annonce du report sine die de la présidentielle du 4 juillet. Les manifestants refusent toujours la tenue d’un nouveau scrutin.
Le président par intérim a annoncé jeudi soir 6 juin que des consultations seraient ouvertes à l’opposition et à la société civile pour faire en sorte que le prochain scrutin présidentiel ne soit pas rejeté.
Mais cette après-midi dans les rues d’Alger, les dizaines de milliers de personnes qui étaient mobilisés semblaient toujours s’opposer à la tenue d’une élection dans ce contexte. Parce que, pour eux, le gouvernement reste le même et parce qu’ils ne font pas confiance aux autorités pour organiser un scrutin transparent.
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