C’est sans doute la fin d’une longue procédure judiciaire pour trois anciens ministres français : Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier. Tous trois étaient soupçonnés d’avoir permis en novembre 2004 la libération de mercenaires accusés d’avoir bombardé le camp français de Bouaké en Côte d’Ivoire. Un bombardement qui avait causé la mort de neuf militaires français et d’un civil américain. Mais la commission des requêtes de la Cour de justice de la République a tranché, à ses yeux, il n’y a pas lieu de poursuivre.
Pour cette commission, les faits d’entrave à la manifestation de la vérité, de no...