En Algérie, la mobilisation populaire se poursuit. En plus des grandes manifestations du vendredi, tous les jours de petits rassemblements citoyens ont lieu. Principale revendication : un renouvellement total de la classe dirigeante. Ce mardi le Parlement algérien doit d’ailleurs nommer un président par intérim. Après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, c’est Abdelkader Bensalah, le président du Sénat algérien, qui doit prendre les rênes du pays. Ce que la rue refuse catégoriquement.
La colère et le ras-le-bol s’expriment tous les jours dans les rues de la capitale. Dans le viseur de la population, trois responsables, des fidèles d’Abdelaziz Bouteflika baptisés les « 3B ». Bensalah, Bedoui et Belaiz sont respectivement président du Conseil de la Nation, Premier ministre et président du Conseil constitutionnel.
Pour Rachid, trop c’est trop, ils doivent démissionner : « Les 3B, pour l’amour de Dieu, partez ! Bensalah, tu devrais avoir honte ! Tu n’as jamais été au service du peuple algérien ! Il a passé tout son temps à dormir durant toutes ces an...