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DIPLOMATIE

Coopération bilatérale entre la RDC et les autres pays : La Chine veut se mettre en tête

Le journaliste d’investigation, Eidge Mandala a expliqué, dans une interview accordée à la presse sur le développement des pays du sud que la République populaire de Chine « gagne de plus en plus de crédibilité sur le plan international car elle respecte ses engagements pris avec ses partenaires et par la consolidation de ses amitiés entre Etats ». Ceci, d’après lui, « permettrait un développement harmonieux si tous les pays en prenaient comme exemple ».

Il a, en outre, indiqué qu’en République démocratique du Congo (RDC) où la Chine est très active avec multiples projets en cours, le respect des engagements pris entre les deux parties, est une voie rapide vers le développement du pays et ceci même, sur base du principe de continuité de l’Etat.

Eidge Mandala qui a également pris exemple sur la Chine qui est en train d’ériger un complexe culturel, initié sous l’ex Président Joseph Kabila et poursuivi sous Félix Tshisekedi, actuel Président de la République, a estimé que ce complexe culturel serait déjà classé parmi le plus grand et le plus moderne d’Afrique Centrale.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, dans les provinces du pays ainsi que dans la capitale Kinshasa, l’entreprise chinoise CREC-7 préfinance certains travaux du Programme Tshilejelu initié par le Président Félix Tshisekedi. Une façon pour la Chine de montrer son souci d’accompagner le gouvernement de la RDC dans la matérialisation de son programme d’action.

Ce journaliste a aussi fait savoir qu’au cours de ces 15 dernières années, comptant les voiries urbaines, les routes interprovinciales, les installations aéroportuaires, les centrales hydroélectriques, les usines de traitement d’eau, la Chine reste le meilleur partenaire de la RDC jamais inégalée en matière de construction des infrastructures. Rompre avec la Chine serait une grande perte pour la RDC. Car, même les sauts-de-mouton livrés à temps sont ceux qui étaient aménagés par les entreprises chinoises.

Il a cependant précisé qu’il y a lieu de réaliser que depuis 2008, année de signature du contrat sino-congolais, toute l’Union européenne (UE) et toute l’Amérique du Nord (moins le Mexique) réunies n’ont pas construit autant d’infrastructures que les Chinois au cours de ces 15 dernières années.

Premiers investissements chinois

Le journaliste indépendant d’investigation, Eidge Mandala, a par ailleurs rappelé qu’à l’accession du Congo belge à l’indépendance, l’Occident ne voulait pas de la présence chinoise ni soviétique (russe) sur le territoire qu’il considérait comme sa chasse gardée. Selon lui, ceci est suivi par l’assassinat, en 1961...   

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