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RDC-Uvira : des organisations locales luttent pour briser le tabou sur les menstrues

Le cercle d’échange pour le développement des jeunes dans la région de grands lacs (CEDEJ-GL) a sensibilisé une centaine des jeunes adolescentes et adolescents sur l’hygiène menstruelle ce dimanche 28 mai 2023. Ceci intervient dans le cadre de la célébration de la journée mondiale dédiée à l’hygiène menstruelle en faveur des filles et femmes en âges de procréer.

D’après cette organisation locale, un grand nombre des jeunes filles reçoivent des informations erronées par rapport aux règles car elles s’informent dans la rue. Les enquêtes faites en 2022 par leur organisation affirment que des jeunes filles reçoivent leurs premières règles sans être informées sur l’hygiène menstruelle dès le bas âge. 

 Aline Shuni, cheffe de projet « prévention des violences basées sur le genre en promouvant la santé sexuelle et reproductive », a renseigné le but est de rendre l’hygiène menstruelle un élément normal dans leur zone d’intervention. La population doit comprendre que les jeunes filles ont le droit d’avoir la bonne information sur l’hygiène menstruelle dès les bas âges. D’après elle, cette hygiène est un droit des femmes qui doit être respecté comme tant d’autres.

Par ailleurs, le médecin directeur du centre mère-enfant, Tyne Lwesso, a indiqué que si l’hygiène menstruelle n’est pas respectée, donc c’est la vie de ces jeunes filles et femmes qui est en danger. Elles doivent se changer à chaque quatre ou six heures et laver ses serviettes avec de l’eau propres et les étaler sur les rayons solaires avant de les repasser. 

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Cependant toute personne doit cesser de marginaliser la jeune fille et la femme et leur considérer comme portent malheur pendant leur période menstruelle. « Chacun de nous doit adopter un changement positif car cette période menstruelle est état normal de la vie d’une femme, elle doit en être fière », a-t-elle insisté Tyne Lwesso.

« Cette sensibilisation est venue au moment important. Car, suite à nos cultures et coutumes, mêmes les enseignants n’arrivent pas à donner aux jeunes toutes les informations en rapport avec la santé sexuelle et reproductive. Quasiment tout est tabou », a-t-il dit Kinginda Vincent de Paul est un enseignant au lycée Umoja dans la ville d’Uvira. C’est important alors que les adolescents et adolescentes en âge de procréer soient orientées par des experts comme vient de le CEDEJ-GL, a-t-il ajouté.

Selon cette membre du groupe de dialogue des jeunes, Françoise kasimba dit avoir acquérir des nouvelles connaissances en rapport avec l’hygiène menstruelle. Elle a indiqué être prête à partager ces connaissances avec d’autres membre de sa communauté.

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Joséphine Mungubi

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