A l’occasion d’une rencontre à Istanbul, les présidents russe et turc ont appelé mercredi à un cessez-le-feu à Tripoli alors que dans le même temps l’UE promettait à Fayez el-Sarraj le chef du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, d’intensifier ces efforts pour trouver une solution pacifique.
Un étrange ballet diplomatique s’est déroulé mercredi à Istanbul, Bruxelles et Rome. La déclaration la plus surprenante est venue d’Istanbul où Recep Tayyip Erdogan et Valdimir Poutine ont tous deux appelé à un cessez-le feu. Un arrêt des hostilités qui doit débuter le 12 janvier à minuit.
Cet appel est d’autant plus inattendu que les deux pays s’opposent en Libye. La Turquie défend le Gouvernement d’union nationale alors que la Russie appuie le maréchal Haftar. Dans leur déclaration commune, les présidents turc et russe ont également exprimé leur soutien à la tenue d’une conférence internationale en janvier à Berlin, conférence qui doit permettre de relancer le processus politique sous l’égide des Nations unies.
Bruxelles et Rome
Un rendez-vous auquel l’Union européenne a ...