Une échéance de 20 ans est démontrée pour développer le Burundi avec un taux de croissance de 8%. Le secteur privé doit être privilégié parce qu’il est le poumon du développement national. Cependant, la stratégie est composée d’un diagnostic d’honnêteté et la transparence au sein des ministères.
C’est lors d’une conférence organisée ce weekend par la BRB-(Banque de la République du Burundi) sur la problématique du développement au Burundi.
Depuis 1997-2021, un revenu par habitant est affiché entre 200 à 250$ par tête pendant une année. Ceci va avec un taux de croissance de 4% pour un burundais, le professeur signale un problème majeur du développement. Janvier Désiré Nkurunziza le conférencier.
Le conférencier a précisé que le Burundi devrait encourager l’investissement privé pour développer le mouvement migratoire. Pour lui, les entreprises dans ce pays sont composées par de petites entreprises, vérifiables par le nombre des employés. Ce qui permet le non développement du pays. A ce stade, la nation doit grandir avec le développement des industries afin de donner l’emploi au maximum de personnes avec un revenu suffisant.
Le capital humain pour le Burundi est un atout pour augmenter la productivité dans les entreprises. L’exposé a montré une comparaison entre le Burundi et le Kenya, en moyenne par an le burundais produit 500$ tandis que le kényan produit 2500$. Cet écart peut être revu à la hausse lorsque chaque population burundaise a en tête ce qu’il va faire lorsque se rend au travail(le traitement du dossier numéro combien). Au lieu de se rendre au travail pour s’asseoir dans des chaises au bureau puis commencer les dialogues avec les amis. indique J.D. Nkur.
Facteurs clés qui empêchent le développement du pays
Au Burundi, la pauvreté prend la première place avec 90% de la population vit grâce à l’agriculture. Le second est la pression démographique soit 2 à 3% chaque année (une bouche à nourrir). La faible accumulation du capital, une moyenne de financement très limitée aussi les faiblesses institutionnelles. Et enfin les crises politiques à répétition.
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Des solutions proposées pour le développement de la nation
Comme c’est indiqué par l’autre conférencier Léonce professeur Ndikumana, le développement est un travail de longue haleine. Lui propose en premier lieu un diagnostic honnêteté dans les institutions puisque le Burundi a déjà une vision claire (chaque bouche a à manger et chaque poche a encaissé).
Pour la question de la pauvreté, il faut créer du revenu que ce soit le gouvernement ou même le secteur privé. Le gouvernement doit collecter des recettes possibles, améliorer l’environnement pour le financement extérieur, dépenser de façon plus efficiente (allocation, utilisation des revenus). Concernant le taux de productivité, il faut augmenter la productivité, développer les chaînes de valeur et stimuler l’exportation.
Le gouvernement doit investir dans des infrastructures, des routes nationales et aller au-delà pour pratiquer davantage l’irrigation. Le Burundi doit se retrousser les manches pour dynamiser l’agriculture. Stipule Léonce Ndikumana.
L’Etat a une obligation de mobiliser des ressources par des contrats gagnants dans les secteurs minières. Il faut investir dans la formation utile (formation sur des contrats miniers) pour avoir des bons contrats.
Le rôle de l’Etat pour le développement
Le traçage d’une vision globale avec le plan national de développement. Les investissements publics performants dans la fourniture d’électricité, infrastructures. La mobilisation des revenus publics (taxes et impôts) avec des activités qui ont beaucoup de bénéfices.
Le professeur explique que pour que le Burundi se développe comme tant d’autres pays africains. Il faut 20 ans soit en 2040 pour atteindre un revenu de 1026$ par tête hab. Soit 8 % du taux de croissance par an.
Une demande de contribution sans récompense pour le développement au Burundi a été faite. C’était avec le président de la république du Burundi Evariste Ndayishimiye en vue de préparer une conférence internationale. C’est pour les intellectuels vivant à l’intérieure et à l’extérieure du pays.
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Blandon Uwamahoro