En Afrique, la question de la fuite des cerveaux se pose avec de plus en plus d’acuité. Le Burundi ne fait pas exception. Entre ceux qui penchent pour le retour au pays natal et ceux qui hésitent encore ou qui ne l’envisagent même pas, la question est loin d’être tranchée.
En 2011, au mois de novembre, dans le premier numéro de son magazine, le groupe de presse Iwacu posait cette question : « Où sont nos cerveaux ? ». Ce numéro dont le contenu reste d’actualité dresse le contour de la question. Des maigres salaires à l’éternelle question du patriotisme en passant par les conditions de travail au Burundi, tous les points semblent avoir été abordés. « Eternel recommencement ou le passé qui ne passe pas » ? La question reste malheureusement posée. Twitter et Yaga aidant, les échanges qui ont eu lieu Samedi dernier sur le sujet montrent à quel point la question reste problématique.