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Pourquoi les Bujumburois·e·s aiment tant les lignes au parking

Des grands bus ont été mis en circulation intra muros dans la capitale économique. Pourtant, les fameuses files persistent. Les raisons sont autant multiples que surprenantes.

Un -petit- pas toutes les deux minutes, Sandra N. va prendre le bus de Gasenyi qui se trouve à quelques cent cinquante mètres. Cette trentenaire est assistante de direction dans une boite spécialisée dans le design d’intérieur. La petite entreprise « se cherche encore ». Elle ne pourvoit pas des salaires à se payer un taxi tous les jours. « Ce n’est même pas grave », juge la jeune femme.

Pour elle, « après une longue journée de travail, rien de mieux que les files indiennes en attendant un bus ». Le regard zen, elle vante les vertus contre le stress que procure cet exercice. En voyant des nuages noirs précurseurs d’une forte pluie poindre sur les hauteurs de Bujumbura rural, elle expire, comme en transe : « On dirait une partie de yoga. Tout ça nous ramène en contact avec nous -même et Mère-nature ».

Rencontrée sur la ligne de Kanyosha, Déborah K. ne tarit pas en éloges quant aux bienfaits de ce qu’elle qualifie de « précieuses dizaines de minutes ». Elle appuie son argumentation sur sa propre histoire. 

Elle était, jusqu’il y a peu, en ...   

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