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L’éducation à la burundaise encouragerait-elle le viol conjugal ?

Un texte paru dernièrement sur Yaga appelait à lever l’omerta sur les viols conjugaux au Burundi. Faut-il seulement en parler, ou nous interroger sur leur raison d’être ? Notre culture, en appelant à garder secrètes ces réalités affreuses qui se passent dans les ménages, porte-t-elle en elle les germes de ce mal ?

Que ce soit à Bujumbura ou à l’intérieur du pays, c’est par de petites remarques, de petits conseils, chuchotés à même l’oreille de la future jeune mariée, par les tantes, les cousines, sans oublier la marraine qui parlent avec expérience : « Ne te refuse jamais  à ton mari, quelle que soit ton humeur, que tu en aies envie ou pas, sinon il ira voir ailleurs! ». A première vue, c’est un conseil judicieux, qui part d’un bon sentiment. Il s’agit dans tous les cas d’aider la jeune femme à bien tenir son homme, ou son foyer plutôt. Quelle femme voudrait donc voir son mari aller voir ailleurs, par sa faute, alors qu’elle aurait pu l’éviter ?   Cependant, si on met ça dans la tête d’une jeune fille, novice à ce niveau, elle prendra ce conseil pour une obligation, un devoir qu’elle devra accomplir, et ne saura sans doute jamais que les relations conjugales, c’est avant tout du plaisir que l’on se donne et partage avec sa moitié. Par ail...   

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