Des militants tabassés lorsqu’ils ne sont pas tués, des permanences brûlées ou souillées…tout est mis en œuvre pour empêcher le parti CNL de faire ses activités politiques. Une violence, estime notre blogueur, qui réduit à néant la crédibilité des élections de 2020 et qui pourrait se retourner contre les persécuteurs.
Il y a quelques semaines, une attaque sur les militants du parti CNL a fait un mort et plusieurs blessés à Muyinga. Un peu avant, on parlait des permanences du CNL que des malfaiteurs souillaient d’excréments ou brûlaient. Depuis plus d’une semaine, c’est l’administrateur de la commune Bwambarangwe en province Kirundo qui fait la une des journaux pour avoir tabassé trois filles, dont une se trouverait encore à l’hôpital. Même si l’administrateur dément, les militants du CNL sont convaincus que ce dernier a « corrigé » ces filles parce qu’elles avaient dansé pour le parti CNL à l’occasion de la visite de son président Agathon Rwasa.
Ces incidents, et beaucoup d’autres que nous ne pouvons pas citer, montrent qu’il y a des gens qui sont déterminés à utiliser tous les moyens, y compris la viole...