Le Burundi est un pays de tradition brassicole, et on pourrait même dire que la société burundaise est « alcoophile ». Dans la vie du Murundi lambda, la bière joue un rôle important, car le dialogue est beaucoup plaisant autour d’un verre. Elle est présente dans les grands rendez-vous ou cérémonies sociales tant heureux que malheureux comme les mariages, les levées de deuil, etc. Toutefois, elle a aussi des effets pervers.
Au Burundi, un évènement excluant l’alcool n’en est pas un, pour beaucoup. Dans la joie comme dans le malheur, en famille ou entre amis la bière est indispensable. Bien qu’aimée, courtisée et adulée, la bière n’est pas sans danger. Ce n’est pas moi qui le dis, mais les études sont édifiantes.
En 2017, le Burundi occupait la 7e position en Afrique comme pays consommateur d’alcool. En moyenne, un Burundais âgé de plus de 15 ans consomme 6,32 litres d’alcool par an. Tout le monde est impliqué dans cette affaire, les hommes comme les femmes, et même, malheureusement, les jeunes ou les mineurs. En 2009, une étude menée dans cinq provinces bur...