Alors qu’au cours du budget 2019-2020, le gouvernement compte 18 341 255 381 BIF en provenance de la taxe sur le poisson vendu, quid des revenus de la vente des poissons ? Coup de projecteur.
D’habitude, au cours des mois de juillet, août et la première quinzaine de septembre, les conditions aquatiques sont réunies pour une meilleure reproduction de cette richesse précieuse du lac Tanganyika. Surtout le ndagala et le mukeke. Par ailleurs, les chiffres témoignent d’une production en decrescendo. Alors que la production mensuelle en 2016 variait entre 807,5 et 6 287,1 tonnes, celle de 2017 oscillait entre 705,6 et 4 912,7 tonnes.
Malgré cette décroissance, les recettes mensuelles totales ne sont pas maigres. Alors qu’en 2016 les recettes mensuelles internes variaient entre 1 888,3 et 14 078,2 millions de Fbu, ils oscillaient entre 2 992,0 et 7 836,8 millions fbu en 2017. En mars 2018, la production totale était de 1 826,0 tonnes, avec une valeur de 9, 334 milliards de Fbu. Ce qui explique l’intérêt du gouvernement à compter sur les taxes de la vente de ces poissons.
Malheureusement, l’exportation est en piteux état. Avant 2015, le poisson burundais était exporté jusqu’aux États-Unis et au Canada. Alors qu’en décembre 2015, la val...