Un nombre important de Burundais ont émigré à l’étranger depuis le début de la crise de 2015. Les migrations burundaises sont aujourd’hui nourries par le mouvement des Burundais en exil d’une part et des émigrations à l’étranger d’autre part. Ce ne serait pas une mauvaise chose si …
Malgré les rapatriements déjà effectués, le HCR faisait état le 20 février dernier de plus de 340 mille Burundais toujours en exil. D’autres Burundais partent grossir les rangs de la diaspora burundaise. Déjà de 2013 jusqu’en 2017, le Burundi venait en tête des pays dont les citoyens sont demandeurs d’asile à Ottawa.
Si le chômage est généralement la plus grande cause des migrations internationales, il ne faudrait pas perdre de vue les insécurités physique et politique, c’est-à-dire la persécution, la violence politique.
Les jeunes, constituant par ailleurs la majorité numérique de la population, ont toujours envie de faire des aventures. En plus, les études à l’étranger sont toujours très attirantes pour les Burundais, jeunes et moins jeunes. Des diplômes gratifiants prédestinent naturellement à des postes juteux soit dans des instances internationales...