Le Bénin veut améliorer la prise en charge des familles des membres des forces de défense et de sécurité, quand ceux-ci sont blessés ou tués dans le cadre de leur mission. Le projet de loi, présenté mercredi en conseil des ministres, doit maintenant être transmis à l’Assemblée nationale pour être examiné et voté.
Le projet de loi prévoit le paiement d’un capital décès aux familles des victimes et une prise en charge de leurs enfants, jusqu’à leurs 21 ans. L’État leur promet un soutien matériel, financier et moral.
Ces mesures concerneront les membres des forces de défense et de sécurité engagés dans des opérations de maintien de l’ordre, de sauvetage ou de défense de l’intégrité territoriale ainsi que les civils associés à ces opérations quand ils sont blessés, tués, ou portés disparus.
Un projet de loi pour « combler une insuffisance », précise le compte-rendu du conseil des ministres. La règlementation actuelle ne prévoit qu’une somme symbolique en guise de frais d’obsèques.
Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbedji, estime qu’il est du devoir de l’État de donner des garanties à ces personnels, même s’ils s’engagent à défendre le pays au péril de leur vie.
Le nord du Bénin a été le théâtre de plusieurs attaques, au cours des derniers mois.
Hier, lors d’une cérémonie d’hommage à Cotonou, en mémoire de cinq soldats tués le mois dernier dans le parc de la Pendjari, la vice-présidente a affirmé que treize soldats ont été tués depuis septembre dernier.