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Au Bénin, les familles des forces de sécurité tuées ou blessées bientôt mieux soutenues?

Benin riot officers leave as demonstrators gathered to protest against the current president's free-market reforms in Cotonou on March 9, 2018. - Police fired teargas to break up an anti-government demonstration by Benin's political opposition involving thousands of people, according to AFP reporters on the ground. Protesters had gathered in Cotonou, Benin's economic hub, to march against President Patrice Talon but officers moved in when they strayed off an agreed course. Talon, a former businessman who made his fortune in cotton, was elected in April 2016, and has since tried to revamp the West African nation's stuttering economy. But his proposals for free-market reform have sparked widespread concern, leading to a series of public sector strikes that have crippled the education, justice and health sector. (Photo by Yanick Folly / AFP)

Le Bénin veut améliorer la prise en charge des familles des membres des forces de défense et de sécurité, quand ceux-ci sont blessés ou tués dans le cadre de leur mission. Le projet de loi, présenté mercredi en conseil des ministres, doit maintenant être transmis à l’Assemblée nationale pour être examiné et voté.

Le projet de loi prévoit le paiement d’un capital décès aux familles des victimes et une prise en charge de leurs enfants, jusqu’à leurs 21 ans. L’État leur promet un soutien matériel, financier et moral.

Ces mesures concerneront les membres des forces de défense et de sécurité engagés dans des opérations de maintien de l’ordre, de sauvetage ou de défense de l’intégrité territoriale ainsi que les civils associés à ces opérations quand ils sont blessés, tués, ou portés disparus.

Un projet de loi pour « combler une insuffisance », précise le compte-rendu du conseil des ministres. La règlementation actuelle ne prévoit qu’une somme symbolique en guise de frais d’obsèques.

Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbedji, estime qu’il est du devoir de l’État de donner des garanties à ces personnels, même s’ils s’engagent à défendre le pays au péril de leur vie.

Le nord du Bénin a été le théâtre de plusieurs attaques, au cours des derniers mois. 

Hier, lors d’une cérémonie d’hommage à Cotonou, en mémoire de cinq soldats tués le mois dernier dans le parc de la Pendjari, la vice-présidente a affirmé que treize soldats ont été tués depuis septembre dernier.

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